La conservation préventive pourrait se définir comme suit : « mieux vaut prévenir que guérir ».

La Société archéologique de Namur conserve des collections variées : métaux, verres, pierres, huiles sur bois ou sur toile, papiers, textiles, céramiques, éléments organiques,…

Cette diversité nécessite des méthodes, des conditionnements et des environnements adaptés. Pour tendre à l’excellence, la Société archéologique de Namur s’appuie sur les recommandations de l’ICOM en la matière. Une adaptation aux conditions de terrain est cependant nécessaire. Elle s’entoure également de spécialistes.

La SAN met ainsi en place des mesures de suivi adaptées aux collections réunies, et ce tant pour les pièces exposées que pour celles conservées en réserve : surveillance en continu, entretien et maîtrise de l’évolution des dommages,… tout est mis en œuvre afin d’éviter un traitement curatif/de restauration…

Cependant, quand une restauration s’impose, la Société archéologique fait appel, pour ses œuvres majeures, à des restaurateurs reconnus par l’APROA et s’entoure d’un comité d’experts.

Dans une démarche pédagogique, la SAN confie également certaines pièces à des étudiants en restauration dans des centres de formation reconnus.